Au-delà de la couverture...

L’Herbe bleue (Go Ask Alice) est un livre publié anonymement comme le journal intime d'une jeune fille de quinze ans en 1971, mais qui a depuis été attribué à la psychologue américaine Beatrice Sparks. La traduction française, de France-Marie Watkins, est parue en 1972. Ce n'est que quelques années après la parution du livre que Beatrice Sparks reconnaît en être l'auteur. Elle explique alors, dans une interview, que le livre se composait en partie du journal intime d'une de ses patientes mais également d'événements fictifs inspirés par son travail avec d'autres adolescents en difficulté. Disponible dans divers édition, on le trouve facilement en occasion et à tout les prix, ISBN : 2266002422, il existe un ebook de l'annalyse (3,99€).

 

Synopsis :

Un soir, une jeune fille de quinze ans mal dans sa peau est invitée à une soirée. Il joue au jeu "il court le furet" , elle ne le sait pas mais, dans dix des quatorze verres, il y a du LSD. C'est sa première prise de drogue, à son insu. Elle y prend goût et tout s'enchaîne très vite : elle se drogue de plus en plus souvent, développe une addiction, quitte ses parents, vend sa "came" et se retrouve presque à la rue. « Quand on a commencé, il n'y a plus de vie possible sans drogue, mais c'est une existence d'esclave. Et pourtant, je suis ravie d'y retourner. Heureuse ! Heureuse ! Ça n'a jamais été meilleur qu'hier soir. Chaque nouvelle fois est la meilleure ». Elle fera de nombreuses tentatives pour arrêter de se droguer.

 

Mon avis :

C'est un livre que j'avais très envie de lire mais je ne trouvais jamais le bon moment. Donc commençons par l'écriture, elle est fluide, brouillonne et un peut familière mais cela ne dérange pas car ça colle avec le récit, bon par contre il y a quelques fautes de frappes et des mots qui manque parfois mais ça ne gène pas la lecture. Les personnages sont attachant, j'ai facilement réussis à m’identifiai à « l’héroïne » même si je n'aurais pas toujours fait ses choix. Les autres protagonistes sont aussi intéressants, même si certains interviennent de manière brève et qu'on ne les vois qu'à travers les yeux de notre narratrice. C'est un livre asses dur mais parfois très léger, immersif et émouvant, la vie de la fille (oui je n'est pas le livre avec moi et j'ai complêtement oublier son nom!) est raconter avec "ses" mots. Plus qu'un livre sur les méfaits de la drogue, j'ai trouvé que c'était un livre qui parlais d'espoir, l’espoir qu'on peut s'en sortir même si c'est dure et l'image de la famille qui lui ouvre quand même les bras après tout ce qu'elle a fait est un très beau message. Mais ça montre aussi jusqu'où on peut allé pour de la drogue et même si on crois ne pas être dogués, on plonge quand même dedans. Par contre si la fin est superbe, l'épilogue ne m'a pas plus du tout, je pense que ça aurait été mieux si il n'y avait pas eu ça. Je recommande ce livre, surtout pour les personnes en contact un pu avec ce milieu, ça à été un coup de cœur.

Ma note : 18 (4/5/5/4)